« Quand on n’a pas de tête, il faut avoir des jambes »
C'est pareil quand on n’a pas de budget marketing.
Bien le bonjour,
Cette semaine, j’ai envie de vous raconter une expérience qui m’a marquée : celle du restaurant gastronomique (1*) d’un ancien candidat de Top Chef, Adrien Cachot. Chez Vaisseau, le principe est simple : un menu à l’aveugle où l’on vous apporte une série de plats et amuses-bouches… sans vous donner d’intitulé ni de composition. Pourquoi j’ai adoré l’expérience ? Pour le côté ludique car ce petit jeu de devinettes vous occupe avec votre compagnon de table tout le repas. Mais aussi parce que vos sens sont davantage en éveil, à essayer constamment de déceler les saveurs. Un concept que pourraient reprendre d’autres restaurants, avec même un service unique, à heure fixe (comme dans l’ex resto Ultraviolet de Paul Pairet), pour ne pas être spoilés par ses voisins et avoir une expérience totale.
Cette parenthèse gastronomique étant faite, il est temps de passer à l’autre menu : celui de ce numéro ! On parle aujourd’hui :
d’une opé toute simple sur Linkedin pour rendre viral le lancement d’un livre,
d’une campagne qui a réussi à faire changer les scripts de 30 pièces de théâtre pour sensibiliser sur le cancer du sein (et déclencher 60 000 mammographies),
d’un partenariat qui fait décoller de 38% les ventes d’un produit pas sexy sur le papier,
de villes qui utilisent du nudge marketing pour réduire les nuisances sonores (-30%!),
du canal de com’ sous côté de Google Maps,
d’un partenariat bien vu d’une startup française avec un humoriste… et de bien d’autres choses !
Sur ce, bonne lecture !
PS : pour ceux qui avaient suivi mes aventures avec les glaces, sachez que Louis Vuitton vient de lancer son 1er « kiosque à glaces », en Toscane. Preuve s’il en fallait du terrain de jeu de ce marché… (En revanche, je m’attendais à mieux côté DA et expérience !)
🍦 Kéliane — Mail / Instagram / Linkedin
Le meilleur hack pour rendre un lancement de livre viral
En résumé — Rémi Babinet, le fondateur de BETC, a sorti en début d’année « Pas de publicité merci », un livre de près de 1300 pages où il revient sur les plus grands coups de sa carrière et des campagnes marquantes. Sauf que pour le lancer, il a eu l’idée de jouer sur le côté putaclic de Linkedin en proposant d’envoyer gratuitement le PDF de son livre à toutes celles et ceux qui commenteraient le post. Ce qu’il n’a évidemment pas fait (du moins il a envoyé un pdf tellement lourd qu’impossible à télécharger) : il y avait un loup. C’était en réalité une simple (mais, avouons-le, rusée) technique pour attirer de la visibilité.
Pourquoi c’est intéressant — Parce que l’algo’ de Linkedin adore les commentaires (plus que les likes) : plus votre post sera commenté, plus il sera visible. D’où les fameuses techniques « laisse XXX en commentaire pour recevoir XXX ». Résultat ? 300 000 impressions, +9825% abonnés par rapport à la veille et une rupture de stock en 3 semaines. Forcément, un publicitaire, ça sait (se) vendre.
→ Voir le case study de la campagne
